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Hyacinth Luxis

“Tu es un être de lumière, Hyacinth. Répand cette lueur que tu détiens mystérieusement en toi. Répand-la, et fait briller ce monde, de toute cette pureté que ton coeur possède.”

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"Fils d’archanges, montre à tous cette vertu si belle que tu détiens. Ange de lumière, être de sérénité, tu es ce que le ciel a de plus précieux. De tes saintes ailes, va en ce bas monde. Fait le briller comme ton cœur brille de pureté!"

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Aider et montrer le droit chemin. Délivrer la paix et la bienveillance dans ce monde où tout n’est que violence et cruauté. Rendre ces êtres heureux et apaiser les douloureux maux des âmes torturées. C’était pour ces saintes causes que Hyacinth vivait. Ce cœur si pur, ces intentions si bonnes… Et ce visage. Ce doux visage angélique, que personne n’oserait blesser. Personne n’avait jamais eu aucun doute. Ce garçon, fils de deux beaux archanges, portait l’innocence même, la pureté dans sa forme la plus parfaite en son cœur. Il était fait pour ça. Pour l’amour et l’amitié, la tendresse et la bonté, la paix et la bienveillance. Un antonyme magnifique de la destruction et de la perversion. Alors, cet être resplendissant de lumière si pure fut envoyé sur terre. Une mission lui avait été donnée: répandre la paix dans l'âme humaine. Une seule volonté brûlait en lui. Il ne vivait que pour cela: rendre les êtres vivants heureux. Et pour l’aider dans sa noble quête, les hautes déités lui firent cadeau d’un don que jusque-là, personne ne fut capable de porter. La lumière. Un don qui ne pouvait revenir qu’à l’ange le plus pur. Celui dont le cœur brillait d'innocence et de candeur. Et cet être n’était autre que Hyacinth. Alors, ce don si puissant, pour une âme pourtant si fragile, lui fut remis. Ainsi armé, le dévouement de ce jeune homme s’était exprimé de la plus belle manière qu’il soit. Un amour pour la joie des autres, une volonté ardente d’amener le bien autour de lui… Il était né pour ça. Alors il guida les hommes à travers tous ces chemins vertueux. Bonheur, sagesse, bonté, amour et bienveillance. Il apporta à l’humanité de magnifiques choses, en ces époques pourtant si rudes. Jamais un être, pas même une déité, n’avait porté une telle pureté, une telle innocence en lui. Jamais Hyacinth n’aurait pensé à faire du mal à qui que ce soit. Il ne souhaitait que le bonheur des autres. Le bonheur et le bien-être des ces êtres égarés, et peu importe si, pour cela, il devait souffrir. Alors, toutes ces pauvres âmes, seules et peinées, il les apaisait. Parce qu’il ne supportait pas leur tristesse. Il voulait rendre l’humanité belle. Il voulait la faire briller. Sa lumière, cette divine lueur qu’il possédait, il ne voulait pas la garder pour lui seul. Et cette innocence était belle. Bien trop belle. Une candeur peut-être trop dangereuse dans un monde aussi bas.

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"Ce garçon est précieux. Bien trop précieux pour le laisser s'aventurer dans un tel monde. Une telle innocence le blessera et blessera les autres. Une tragédie bien trop amère pour être aussi doux. L'envoyer là-bas causera sa perte. Est-ce ce que vous souhaitez?"

 

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"Jamais il ne blessera personne, nous le savons tous. Regardez-le, il brille de pureté." 

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À travers son périple, Hyacinth rencontra beaucoup d’hommes et de femmes. À chaque rencontre, il apporta bienveillance et apaisement. L’ange aima, et fut aimé en retour. Il parcourut pendant plus de 200 ans le monde, répandant paix et amour sur ces belles terres. Mais sa quête le mena à rencontrer un homme. Un bel homme, au milieu de beaucoup d'autres. Mais un homme cependant, à l'âme la plus noire qu'il ne lui avait jamais été donné de voir. Portant d'innombrables pêchés en lui, fuyant tous les chemins vertueux qu'on lui offrait, il cultivait sûrement les pires vices de l'humanité en lui. Et pourtant, cela n'arrêta pas Hyacinth. Il avait une quête, une mission. Une ardente volonté de ne laisser personne souffrir. Alors, de même que pour tous les êtres avant cet homme, le jeune ange l'aida. Il n’avait plus qu’une seule idée en tête: le rendre heureux. Soigner ses impuretés et apaiser son âme. Parce qu’il était torturé, il le voyait bien. Ça n’était pas de la méchanceté pure et dure que possédait cet être, bien au contraire. Hyacinth avait vu en lui cette douceur, seulement noircie et honteusement cachée par un amas de maux, tous aussi douloureux les uns que les autres. Alors il y passa du temps. Il fut rejeté, détesté, humilié… Le garçon avait bien souffert de l’amertume de cet homme. Mais peu lui importait. La souffrance de Hyacinth valait bien le bonheur de cet être. Et le temps passa. Peut-être trop. Mais les douleurs de l’homme furent apaisées. Il avait réussi à lui apporter cette bienveillance, alors que tout le monde le pensait perdu. Ça avait été long. Et, avec tout ce temps, un sentiment, plus pur encore était né dans le cœur du bel ange. Un sentiment amoureux, plus fort encore que son amour pour l’humanité entière. Chaque être, il les aimait. C’était vrai. Mais envers cet homme, l’amour qu’il éprouvait était bien plus fort. Et, pour le meilleur ou pour le pire, ce sentiment était partagé. L’homme au cœur anciennement impur était épris de lui, d’une passion aussi ardente que ce que Hyacinth pouvait éprouver.

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“Ce cœur est trop pur. Il est l’innocence même. Pourquoi l’envoyer dans un monde où il lui sera impossible de vivre sans éprouver de peine? Ce garçon n'en sortira pas indemne. Il est trop pur. Beaucoup trop candide pour un tel monde.”

"Une terrible tragédie, un destin funeste. Voilà ce qui attend la pureté. Je le savais, mais personne n'a voulu m'écouter. Hyacinth, ton coeur est toujours aussi pur. Si personne ne croit plus en toi, moi, je serais toujours avec toi."

Et c'était la fin. Sa pureté, sa douce innocence avait tué. Comment, comment pourrait-il vivre de nouveau avec ça? En voulant le sauver, il l'avait détruit. Son amour, celui qu'il avait tant aidé jusque là, avait péri. Il venait de disparaître, sous ses yeux, à tout jamais, et par sa faute. Lui. Lui, Hyacinth, Ange de pureté, être de douceur et d'amour, venait de tuer l'homme pour lequel il éprouvait un amour plus fort encore que son amour pour le monde. Un acte involontaire. Un acte qui devait d'abord le sauver de sa fureur malade, mais qui se transforma bien tragiquement en un bain de sang. En voulant apaiser ce cœur qui faisait rage, en voulant calmer cet être pris d'une colère incontrôlable, le bel Ange avait, de sa puissante lumière, tué celui qu'il voulait sauver.

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"Tragique, c'est tragique. Mais que diront les dieux, Hyacinth, en apprenant que l'être si bienveillant à commis le pire crime? Hein, bel Ange au cœur si pur? Que diront-ils?"

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"Si je suis si pur, pourquoi, pourquoi ais-je tué l'homme que j'aimais? Je ne suis pas digne d'être aimé. Mais je ne peux détester. Je ne suis pas fait de haine! Je ne peux qu'aimer, alors pourquoi, pourquoi mon amour blesse-t-il?" Et le Bel Ange s'était retrouvé, tenant dans ses bras le corps inerte de son être aimé. Alors qu'il avait voulu user de ce don si puissant que lui avaient donné les hautes déités, Hyacinth n'avait pas su le contrôler. Il avait voulu l'arrêter dans sa dangereuse folie, mais, alors qu'il lui avait attrapé le poignet, pour y déverser la lumière, ce don qu'on lui avait offert, cet ultime pouvoir qui lui donnerait l'apaisement total... Ou la destruction immédiate. Du sang s'était échappé de sa bouche, comme s'il avait été transpercé par d’innombrables petites lances. C'était horrifiant. Il tremblait. Il souffrait. Il souffrait, et c'était uniquement de la faute du jeune ange. Il venait de détruire la vie. Son innocence, celle que tout le monde adulait, venait de tuer. 

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"En voulant apporter le bonheur, je n'ai qu'apporté tristesse et douleur. Mon crime mérite d'être puni, je ne suis pas digne de votre amour! M'aimer vous blesse, mais je ne suis heureux qu'en étant à vos côtés. Soit. Je vous rendrai heureux en vous faisant me détester. Je ne vous blesserai plus, je ne serai pas heureux, mais vous si. Et c'est tout ce que j'ai toujours voulu. Alors, au diable mon bonheur!"

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Et le jeune ange, par le puissant don qui lui avait été confié, transperça son cœur d'une lance de lumière pure. Cette même lumière qui venait de détruire son être aimé. Ce don dangereux, qui jamais n'aurai dû lui être donné. Un don capable de tout. De l'apaisement, comme de la destruction. Mais ça, comment aurais-t-il pu le savoir?

 

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La malédiction est tombée sur l'Ange. Son coeur n'est plus pur, le crime est irréparable. Maudit, l'Ange s'est maudit. Pour tout cela, nous l'avons déchu. Un Ange déchu, voici ce qu'il n'est de plus. Déchu, et maudit deux fois. Par lui-même, et par notre jugement. Qu'un éternel recommencement s'abatte sur lui. Qu'une interdiction d'être aimé lui soit donné. Que son don lui soit confisqué. S'il ne peut qu'aimer, alors pourquoi a-t-il tué?

Hyacinth, en transperçant son cœur pur, s'est volontairement maudit. Et la symbolique du cœur est grande. Sans cœur, il ne peut aimer, ni être aimé. Pourtant, malgré cette tragédie, cet être est resté pur. Au fond de lui, Hyacinth le sait, il ne peut détester. Mais le drame l'a ravagé. Pensant alors que son amour était un mal pour les autres, il s'est empêché d'être aimé. Ainsi, chaque être qui commence à éprouver de l'amour, ou même de la simple affection pour le garçon se trouve pris d'une grande peine et d'une grande souffrance, qui le fera comprendre instantanément que Hyacinth est la cause de ces terribles maux. Cette malédiction qui atteint les autres les portent à se détacher du jeune homme. En se maudissant de la sorte, le bel Ange a préféré être détesté pour ne provoquer à nouveau la destruction, plutôt que de recevoir la moindre affection. "Pour vous, pour mon ultime pardon, j'ai sacrifié mon joie d'être aimé pour votre bonheur. Vous ne m'aimerez plus, mais moi, je vous aimerai toujours. Mais ça n'est pas grave. Si vous êtes heureux, alors je le suis. Peu importe que vous me détestiez ou non." Et le Bel Ange, dans l'ombre, continua, avec ce donc qu'il avait appris à utiliser, d'apaiser les âmes. S'l n'était plus aimé, lui, aimait de tout son cœur. Un cœur toujours aussi pur, seulement brisé par une injuste tragédie, et maudit par sa propre volonté. J'ai tué, je l'ai tué alors que je l'aimais! Je ne peux recevoir votre amour... Et si je blessais à nouveau? Pardonnez-moi, mais vous ne pourrez m'aimer sans souffrir. Je n'ai jamais voulu ça, mais c'est arrivé. Pardon...

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Mais les déités eurent vent de la tragédie. Le Bel Ange, l'Innocent avait commis le pire des crimes. Il venait de détruire une vie, qu'il disait pourtant tant chérir. Et l'Ange, le Bel Ange s'était maudit. Deux péchés qui ne pouvaient être oubliés. Alors, les déités n'eurent de choix que de le punir. Déchoir l'Ange il fallait. Alors, il fut déchu. Ses ailes arrachées, laissant pour seul souvenir de sa nature, deux tristes cicatrices, Hyacinth n'était plus rien. Le don enlevé, il ne pouvait plus apaiser leurs âmes caché dans l'ombre. Et son âme, à nouveau fut maudite. Car, si Hyacinth arrivait à se faire aimer, le moindre contact , accompagné d'un sentiment affectueux fort, le faisait sombrer dans une démence. Une malédiction le transformant en un démon avide de haine. Mais ça n'était pas lui. Non, il ne voulait se faire détester autant. Il ne voulait pas rendre les autres malheureux. Il ne voulait pas les blesser. Et pourtant, c'était sa triste tragédie. Il était voué à observer la tristesse sans pouvoir y faire grand chose. Et s'il voulait rendre heureux, alors les êtres visés souffriraient, par sa faute. "Quel tragédie, pour un ange aussi pur!"

 

Ainsi, il ne pouvait plus aimé, ni être aimé. Il ne pourrait rendre heureux personne. S'il était aimé, il apportait douleur et souffrance. Et si malgré cette souffrance, on arrivait à l'aimer, la malédiction lancée par les déités le transformait en un démon qu'il n'était pourtant pas. Cet Ange, au cœur si pur, venait d'être dépossédé de sa raison de vivre. Comment, comment avec tout cela il pourrait rendre tous ces êtres heureux?

 

"Tu n'y arrivera plus. Voilà, voilà ta punition. Tu es un être de haine. Souffre, souffre et fait les tous souffrir. Ta tentative pour les sauver est vaine, tu ne leur apportera que tristesse et haine. Et si tu ne fais rien, alors c'est toi qui seras peiné à jamais."

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